N'étant pas la personne la plus impartiale sur le sujet, nous nous appuierons cette fois sur une source externe à la vision plus globale et peut-être plus légitime.

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Selon le World Economic Forum (article d'octobre 2020), la pensée critique et la résolution de problèmes sont les compétences qui, selon les employeurs, deviendront plus importantes au cours des cinq prochaines années (c'est-à-dire d’ici 2025). Étant donné la rapidité des progrès technologiques, cela semble logique, les organisations de toutes tailles expriment un besoin croissant de personnes compétentes, capables de penser de manière créative pour résoudre les problèmes et trouver rapidement les bonnes solutions.

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La facilitation d’atelier incarne ces compétences, tant de la part des participants du groupe que du facilitateur lui-même. Un avantage non-négligeable et certain pour celles et ceux qui se sont formés à la facilitation et à planification d’atelier, dans le marché du travail (recrutement, mutation des métiers) en totale évolution.

Un point important que soulève cet article, “Half of all employees will have to reskill in the next five years” (La moitié des employés devront mettre à jour leurs compétences dans les 5 prochaines années). Ce qui sous-entend que la moitié des employés n’ont pas encore acquis les compétences exposées ci-dessus (cf. image).

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Mais le pouvoir de la facilitation ne s’arrête pas là. Plus qu'un simple ensemble de techniques et de bonnes pratiques, lorsqu'elle est utilisée régulièrement sur une période plus longue, la facilitation peut avoir un effet transformateur sur une culture de travail, incitant dans certains cas à une toute nouvelle façon de travailler. Une culture de participation évolue, dans laquelle différentes voix, perspectives et expériences viennent éclairer la manière dont l'entreprise prend des décisions importantes et influence la direction dans laquelle l’organisation évolue au fil du temps.

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Au bénéfice à la fois de l’équipe et des objectifs de l’entreprise, les structures hiérarchiques sont remises en question et fréquemment rejetées, et la collaboration et le partenariat sont plutôt privilégiés.

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Qu'est-ce que l'animation et les ateliers ?

La facilitation est un processus utilisé pour aider une équipe à atteindre un objectif (à court ou long terme), à résoudre un problème ou à développer un produit ou une fonctionnalité. Souvent utilisé dans un environnement professionnel pour relever un défi ou améliorer l'expérience client, un facilitateur – qui peut être un membre de l'équipe interne ou un spécialiste externe de la facilitation – dirige des ateliers structurés basés sur le principe de l’orchestration d'un processus démocratique qui encourage la collaboration et la participation de tous les membres de l'équipe.

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L'objectif de ces ateliers est de libérer le potentiel du groupe dans son ensemble et d'utiliser pleinement l'éventail de compétences et d'expériences de ses membres individuels pour résoudre le défi à relever.

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Quelles compétences faut-il pour devenir facilitateur ?

Pour illustrer rapidement, et pour ne pas rentrer dans le détail maintenant, voici une liste non-exhaustive des qualités et compétences clés d’un.e facilitateur.rice :

• L’écoute active
• L’empathie
• L’enthousiasme
• La diplomatie
• Être objectif
• Excellentes capacités de communication
• Flexibilité et capacité d'improvisation
• Compétences d'observation combinées à une sensibilité aiguë au langage corporel
• Authenticité

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Son rôle

• Communiquer les objectifs de la réunion
• Rester focus
• Créer les conditions propices à une bonne discussion
• Encourager la collaboration
• Faire participer et impliquer tout le monde
• Enclencher la prise de décisions

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Compétences du futur

Comme nous l'avons vu, la pensée critique et la résolution de problèmes devraient figurer parmi les compétences les plus recherchées par les candidats au cours des cinq prochaines années. Cependant, ce n’est pas seulement la pensée critique et la résolution de problèmes que les employeurs espèrent voir chez leurs collaborateur.rice.s. Toujours d’après le World Economic Forum, les employeurs seront également enclins à privilégier les candidats capables de faire preuve de leadership, de réflexion analytique et innovante, ainsi que de compétences de raisonnement et d'idéation.

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Dans une perspective d'autogestion, les recruteurs aiment que les employés fassent preuve de flexibilité et de résilience face aux défis, ainsi que de la capacité à mettre en œuvre de manière autonome des stratégies d'apprentissage pour développer leurs connaissances tout au long de leur carrière.

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La bonne nouvelle pour les apprentis de la facilitation, c’est que bon nombre de ces compétences recherchées vont de pair avec la maîtrise et la pratique de la facilitation d’atelier (via l’organisation, le leadership et l’accompagnement d’équipes). Pour ceux qui espèrent se construire une carrière qui résistera aux progrès de la technologie, ça peut être une belle opportunité.

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Comment devenir un.e facilitateur.rice ?

Si tu cherches à te former à la facilitation, commence à faire tes propres recherches et à définir les raisons qui te poussent à te former à la facilitation (et priorise les) - temps alloué à se former, budget, niveau que tu souhaites acquérir, en combien de temps veux-tu être opérationnel, etc.

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Il existe beaucoup d’écrits sur la facilitation et les ateliers, ainsi que des ressources pertinentes pour ceux qui espèrent comprendre les principes fondamentaux de la facilitation. Les ouvrages t’apporteront la théorie nécessaire pour dessiner les contours de la facilitation.

Par ailleurs, si tu cherches une formation qui te permettra de devenir opérationnel et autonome, il te faudra adhérer à un programme qui propose d’expérimenter et de pratiquer concrètement. Car les qualités et les compétences associées à la facilitation s’acquièrent essentiellement par la pratique.

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Les formations incluant de la pratique permettront d’affûter tes réflexes, ton regard et surtout permettra un retour de la part d’une personne expérimentée ;

L’accès à un réseau, à une communauté boostera ton apprentissage par les pairs et par le partage d’expérience.

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Si tu cherches à tester tes compétences et que tu n’as pas de projet pour expérimenter ? Tu peux proposer à un.e facilitateur.rice tes services pour apprendre auprès de personnes plus expérimentées. Ou encore proposer à une association que tu connais de t’occuper d’une session de travail collectif pour l’un de leur projet.

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• N’oublie pas de demander aux participants comment ils ont vécu l’expérience, en toute transparence, pour récupérer des retours constructifs pour te perfectionner.

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Quel avenir pour la facilitation ?

Alors qu’un nombre croissant d’équipes et d’organisations rejettent les structures hiérarchiques et se tournent plutôt vers la collaboration, la pensée créative et la résolution innovante de problèmes pour accroître leur croissance, se connecter avec les utilisateurs et trouver de nouveaux marchés, la demande de compétences en animation continuera de croître.

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De plus, en raison de la diversification de nos lieux de travail provoquée par les progrès technologiques et la répartition des employés dans différents pays et fuseaux horaires, ceux qui ont les compétences nécessaires pour rassembler des membres d'équipe d'horizons, d'opinions, de préjugés et d'expériences différents feront ressortir les solutions les plus avant-gardistes et sophistiquées.

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Si nous regardons vers l’avenir, cette diversification ne fera que s’accentuer. La facilitation permet aux entreprises et aux équipes de s'appuyer sur cette diversité et de l'utiliser de la manière la plus innovante et la plus productive possible. Ceux qui ont les compétences nécessaires pour guider, organiser, motiver et diriger des équipes de personnes dans le rôle de facilitateur seront donc parfaitement placés pour réussir et s'épanouir dans cette nouvelle façon de travailler, collaborative et plus humaine.